Sur le lac Titicaca

Nous partons samedi matin pour Copacabana, au bord du lac Titicaca, côté bolivien.
Les bus sont d’habitude à 8 heures du matin, mais aujourd’hui, l’étape du tour de Bolivie c’est justement La Paz – Copacabana, donc le bus est à 7h…. Rien de bien grave, au moins nous arrivons à Copacabana une heure plus tôt.
Le trajet en bus n’est pas très long, 3 h 30, et les paysages sont magnifiques.
Le lac est immense, on nous a dit 15 fois le lac Léman, et plus de 8 000 km carré.

Nous trouvons un petit hôtel, un peu miteux il faut bien le dire, et nous partons nous promener au bord du lac, il n’y a pas vraiment de belles plages, mais c’est sympa, et nous mangeons une bonne truite grillée en terrasse avec vue sur le lac.

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Nous visitons ensuite la ville qui n’a rien de bien intéressant si ce n’est sa cathédrale, vraiment belle

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et devant la cathédrale, ce sont les baptêmes de voitures, de bus et autres camions. Et après le baptême, tout le monde boit un coup pour fêter ça !

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Dans l’après midi, nous sommes allées dans une communauté qui organise des petits tours sur le lac et sur une île flottante, la communauté de Sahuiña.
Notre guide était Anna, adorable et pleine d’énergie.

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Elle nous a emmené dans sa barque, à la rame,

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nous a fait découvrir les oiseaux du lac, fait goûter du roseau, nous avons chassé la grenouille géante (qu’ils ne mangent plus car elle est devenue espèce protégée), fait visiter l’île flottante,

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et enfin déguisés en boliviens !!! tout en nous apprenant à danser ! La grande classe !!!

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Les paysages étaient magnifiques en fin d’après midi

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Nous avons vu les autres habitants du village labourer leurs champs, à l’ancienne

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et enfin elle nous a montré et expliqué les plantes médicinales qu’ils utilisaient.

Le lendemain matin, nous sommes partis par le premier bateau sur l’isla del sol, l’île du soleil.
1 h 30 de traversée,

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et nous arrivons à Yumani, sur le côté sud de l’île.

En arrivant, nous sommes accueillis par l’escalier del inca,

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Après un bon petit déjeuner bien mérité, nous partons pour la traversée de l’île, direction Cha’llapampa au nord, 3 heures 30 de marche. Le sentier n’est pas trop difficile, si ce n’est quelques petites côtes, pas si facile à 4 200 mètres. Nous marchons sur la crête de l’île, très ventée ce jour là.
Nous avons une superbe vue sur le lac, des deux côté du chemin. On se croirait au bord de la mer !

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Nous pique-niquons au milieu des ruines

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et arrivons vers la partie Nord de l’île,

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Une vue magnifique sur les sommets boliviens

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Et nous voilà à Cha’llapampa.

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Le village m’a beaucoup plu, plein de vie..

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Une fois nos affaires posées à l’hôtel, nous repartons faire une petite balade de 2 heures sur le 2ème chemin, qui longe la côte, et rentrons pour dîner.
Au restaurant, géré par la communauté, nous rencontrons 2 brésiliens, étudiants en médecine à Santa Cruz, car c’est bien moins cher qu’au Brésil. Ils sont très sympas, mais un peu peureux… et ils nous ont fait bien rire en nous racontant qu’ils avaient voulu rentrer à Copacabana dans l’après midi, mais que le bateau avait dû faire demi-tour devant les creux de 3 mètres, et qu’ils avaient crié et pleuré !! Nous n’y avons pas vraiment cru, vu qu’ils avaient l’air d’avoir un peu peur de tout, mais en demandant le lendemain en achetant mon ticket, et bien c’était vrai !!
Du coup un dîner sympa avec ces 2 brésiliens qui venaient d’Amazonie, et qui n’avaient pas l’air très au courant de ce qui se passait dans le monde, ni même dans leur pays… ils ont notamment été très surpris quand je leur ai dit que les animaux étaient très différents en Amérique du Sud, et que nous n’avions ni singes ni alligators en France !!

Le lendemain matin, nous nous sommes levés tôt pour aller faire une dernière promenade au bord du lac avant de reprendre le bateau à 8 heures 30.

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En revenant à Copacabana, nous avons mangé dans la rue, au grand bonheur de mes parents (et c’est vrai que nous avons super bien mangé), et avons pris un bus pour Puno, au Pérou.

La Paz

Me voilà en retard sur mes posts…
Comme promis, quelques photos de La Paz, que j’ai beaucoup aimé.
J’y ai passé plusieurs jours, en décousu, avant et après Sorata, et en revenant de Rurrenabaque. Là je m’y suis posé  4 jours, et j’étais bien contente d’arrêter un peu de bouger !!

Le Centre de La Paz est plein de petites ruelles,

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dans lesquelles on trouve toutes sortes de marchés, des boutiques pour touristes aux étals de rideaux, de tuyauterie et autres ; mais aussi, le marché des sorcières, qui vendent des potions, des filtres d’amours et autres, des porte bonheur et… des foetus de lamas, à enterrer sous la maison pour le bonheur du foyer !

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les balades dans la ville sont vraiment agréables, mais escarpées, et à 3 600 mètres d’altitude…
parmi les bâtiments coloniaux

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de belles maisons

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mais aussi un quartier des affaires, on se croirait presque à La Défense

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et là bas on rencontre, comme dans tut quartier des affaires, des hommes en costume et des femmes en tailleur, fini (ou presque) les grandes jupes colorées, les nattes et les chapeaux melons !

Vu d’El alto, le haut de la ville, pas très sur pour s’y promener, mais la vue sur la ville et sur les sommets à plus de 6 000 mètres est magnifique

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J’ai vraiment beaucoup aimé cette ville. Je n’y ai pas fait grand chose si ce n’est m’y balader et y flâner, d’abord toute seule, puis avec Nolwenn que j’ai retrouvé là bas pour 2 jours, et on en a profité pour faire quelques petites courses pour Noël !

Et vendredi dernier, je suis allée chercher mes parents à l’aéroport, et ce fut tout un cirque ! j’y suis allée un micro (minibus) mais on n’a pas pu aller jusqu’au bout à cause du tour de Bolivie, équivalent de notre tour de France… Heureusement, j’ai rencontré une gentille dame dans le micro qui m’a emmené avec elle à pied puis en taxi jusqu’à l’aéroport où elle travaillait, et je suis arrivée juste à l’heure pour récupérer mes parents, dont l’avion avait au final une demi-heure de retard…
Après leur installation à l’hôtel, nous sommes allés nous promener un peu, mais pas trop longtemps, car l’arrivée à 4 000 m après plus de 24 heures de voyages, et dans des rues qui montent fort, c’est crevant !

La pampa

Après ce petit tour dans la jungle, je reviens à Rurre pour un nuit, le temps de faire une lessive, et je repars 2 jours dans la pampa.
Je retrouve Patricio, un chilien, et Anne et Marylin, 2 australiennes, mère et fille, avec qui j’avais déjà passé un peu de temps dans la jungle.
Nous partons vers le Nord cette fois, vers les grande plaines de la pampa bolivienne, et en voiture.
En route nous traversons de jolis villages

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Le logement est plus confortable, et d’ailleurs les 2 jours seront bien plus tranquilles, s’agissant de rester assis dans un bateau pour regarder les animaux et les prendre en photo ! C’est aussi beaucoup plus touristique… mais je suis contente de mon choix d’agence, car nous ne sommes que 4, et nous n’avons croisé aucun autre bateau en 2 jours, les cabañas étant situées bien en amont de celles des autres agences.

En arrivant, j’ai le temps de faire le tour de propriétaire, et de visiter un peu les alentours. Dans la pampa, la plupart des maisons sont des ranchs, et c’est le cas de notre voisin !

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J’en profite pour faire quelques photos des enfants, qui sont ravis de faire les clowns devant l’objectif !

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Après déjeuner, nous partons en bateau,

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et pendant 3 heures nous voyons toutes sortes d’animaux, et surtout beaucoup d’oiseaux, dont je n’ai pas toujours retenu le nom…

Celui-ci est un oiseau préhistorique paraît-il

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voilà quelques papillons

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un héron tigre

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un cormoran en train de se faire sécher au soleil

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des bébés alligators, qui ont environ 20 jours

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et leur maman

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nous n’en avons pas vu trop durant cette première balade, ils étaient cachés sous l’eau à nous observer…

encore des oiseaux

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un héron léopard

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un aigle noir, comme dans la chanson, que j’ai eu dans la tête toute la soirée, forcément…

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mais aussi des Kaïpibaras, qui sont des gros rongeurs, à peu près haut comme un cochon. C’est le plus gros des rongeurs (du monde je crois…)

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Nous sommes également descendus du bateau pour essayer d’aller trouver des singes, nous en avons vu 2, mais qui ont été trop rapides pour mon appareil photo !
et nous étions là, sous les arbres, quand Christian, notre guide, nous crie de courrir, et avant qu’on n’ait le temps de se demander pourquoi, nous entendions le bourdonnement des abeilles autour de nous ! Donc non les abeilles ne sont pas inoffensives, elles nous ont attaquées alors que nous n’avions rien fait ! Résulat, pour moi une seule piqûre, pour les autres à peu près pareil, mais pour Christian qui fermait la marche, 7 ou 8, dont 3 au visage !!

Après cette belle frayeur, nous repartons, et admirons le beau coucher de soleil

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Christian nous explique que les paysages de la pampa ressemblent beaucoup à ceux du pantanal, du coup j’ai moins de regrets d’avoir « raté » le pantanal…

et nous repartons tranquillement, de nuit, pour observer les animaux avec nos lampes torches.
Et nous voyons beaucoup plus d’yeux d’alligators brillants que pendant la journée

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mais aussi, et toujours les kaïpibaras

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nous rentrons vers 20 h 30 aux cabañas, après avoir « mangé » toute sortes d’insectes sur le chemin du retour, grâce à nos lampes torches justement ! et pareil aux cabañas, un nombre d’insecte impressionnant, je pense même plus que dans la jungle, mais ceux là, ils ne piquent pas !

Le lendemain, nous repartons en bateau et nous voyons encore plus d’animaux, ils sont moins farouches, car c’est une partie de la rivière qui est plus touristique, donc ils ont plus l’habitude.

Des alligators par centaines, et je n’exagère pas ! J’en ai compté cent en 5 – 10 minutes !!

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mais aussi des tortues, partout aussi

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et ils cohabitent, enfin j’imagine jusqu’au moment où les tortues se font manger…

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nous avons aussi vu des singes

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et encore des oiseaux

un héron cendré

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des ibis

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celui là, je ne sais pas

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et des énormes oiseaux, les plus gros d’amérique du sud, dont je n’ai pas retenu, ni entendu d’ailleurs, le nom

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et nous avons nagé avec les dauphins roses, ils étaient 4, c’était sympa, mais bon, pas comme dans le grand bleu non plus, on n’a pas pu jouer avec !!!
et les photos étaient plus que compliquées à prendre… c’est un peu où est Charlie, et surtout, qu’est ce que c’est !!!

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Voilà pour ces 2 jours dans la pampa, plus reposants, avec des superbes animaux, mais un peu décevants, car bien moins authentiques que la jungle !

Dans la jungle, terrible jungle….

Je pars donc dans la jungle avec une journée de retard sur mon programme, mais rien de bien grave.
Nous partons à 3, avec un espagnol et un suisse.
Nous commençons par 3 heures de bateau pour rejoindre les cabañas dans la jungle

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donc plutôt tranquille…

en route on s’arrête pour aller boire du jus de canne à sucre…
on arrive dans une propriété, avec pleins de fruits , et là, en bonne citadine que je suis, je découvre la vie, enfin surtout comment et où poussent les fruits !!!

voilà du cacao

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des bananes

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et un ananas

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après avoir été coupé quelques cannes à sucre, nous faisons (ou plutôt les garçons font) du jus, à l’aide de cette machine

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Normallement, pour en produire une grande quantité, ce sont des mules qui font tourner la machine, mais là, comme c’est juste pour goûter, c’est nous ! en tous cas, les cannes contiennent beaucoup de jus, avec 4 cannes, nous en obtenons à peu près 5 litres, et c’est super bon, avec un peu de citron vert.

Pendant toutes la première partie du trajet, nous étions avec la femme d’Eber (notre guide) et ses enfants,

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ils se sont arrêtés dans la communauté (village d’indiens dans la jungle), pour aller voir leur famille.

Sur le reste du chemin, nous avons encore rencontré du monde

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et des enfant qui se baignaient dans le béni

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vous voyez, ils sont beaucoup sympas ici, ils veulent bien être pris en photos et ils font même coucou !!!

Nous arrivons  vers 13 heures aux cabañas.
c’est plutôt pas mal, assez sommaire, mais avec des moustiquaires partout, dans les dortoirs, autour de la salle à manger, et ça c’est bien !

On déjeune, et nous partons pour une première balade dans la jungle.

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Comme nous l’explique Eber, dnas la jungle il ne faut pas s’attendre à voir des animaux partout ! il faut observer et écouter, et avec un peu de chance, on en verra…

on commence à marcher, et voilà qu’il se met  pleuvoir, et pas qu’un peu ! mais comme il fait chaud, c’est pas bien grave, au contraire ! Sauf que ça n’aide pas pour voir des animaux, qui se cachent pour se protéger.
Eber nous explique tout sur les arbres et tout ce que nous voyons, il s’y connais… forcément il a grandi ici !!

voilà une jolie petite marre, avec des piranhas…

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un palmier, qui se déplace, jusqu’à 2 mètres par an, pour trouver de la lumière. Il fait pousser de nouvelles racines sur le côté vers lequel il veut se déplacer.

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Heureusement, au bout d’une petite demi-heure, la pluie s’est arrêtée, et Eber peut réentendre les bruits de la jungle, et on accélère le pas pour aller trouver ces gros singes

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qui vivent à la cime des arbres, et qui poussent des cris assez impressionants !

Nous rentrons pour le coucher du soleil

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Au diner, nous avons une discussion politique très interessant, sur Evo Morales, le président bolivien. Car si dans les montagnes il est plus qu’apprécié, car il défend la culture de la coca, il y a des graffitis partout pour l’acclamer… en Amazonie c’est autre chose, forcément, ils ne vivent pas de la coca ici. Ils le détestent, et attendent avec impatience les élections de l’année prochaine, tout en reconnaissant que dès qu’un candidat de l’opposition apparaît, Morales fait tout ce qu’il peut pour le détruire, en général en utilisant des moyens plus qu’ illégaux !
On voit bien que la Bolivie est coupée en deux, les montagnes d’un côté, et les plaines de l’autre, car à Santa Cruz c’est pareil, ils ont même voté pour obtenir leur indépendance !

Le lendemain, nous décidons de partir pour 2 jours, et de dormir dans la jungle, en campement !

Nous partons après le petit déjeuner (excellent !)

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Il nous faut environ 4 heures pour arriver au campement, mais en avançant doucement, en s’arrêtant pour essayer de voir des animaux. On n’en a pas vu beaucoup, si ce n’est des cochons sauvages, qui font eux aussi un bruit !!! Nous n’avons pas croisé de jaguar, seulement ses traces de pas…

par contre, nous avons vu plein d’insectes, plus ou moins beaux

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plus ou moins effrayants

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et nous continuons d’observer la nature

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nous arrivons au campement pour déjeuner (c’est quand même le luxe, le cuisinier nous avais rejoins par bateau..)

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en début d’après midi, nos allons nous baigner dans la rivière, puis nous partons pour observer les perroquets.

pour y aller, la jungle est un peu différente, plus de grosse feuilles

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on arrive au bord de la falaise, la vue est magnifique

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et au dessous de nous volent des dizaines de perroquets, toujours en couple, et le même partenaire pour toute la vie…comme les boliviens nous dit Eber !!!

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Nous rentrons pour dîner, la nuit tombe, et les insectes se font entendre !!
Il y a de tout, des moustiques, des fourmis, mais qui font 15 fois la taille des fourmis françaises, des abeilles, et autres charmantes créatures…. pour moi c’est très stressant d’entendre tous ces bourdonnements et de me demander quand est ce qu’ils vont me piquer !!! et ils y arrivent, malgré les chaussettes, le pantalon et les manches longues !!! mais ça va, je limite les dégâts !!

Et voilà un magnique champignon, que nous avons eu la chance de voir, car dès le lendemain, il était tout flétri

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Nous nous couchons tôt, dans nos moustiquaires, alignées, et sur et sous une bâche en plastique. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de prendre une photo…
Dans la nuit, nous avons eu un gros orage et une grosse pluie qui a duré jusqu’au lendemain midi, un vrai temps amazonien ! mais c’était assez chouette à vivre, l’orage, en dormant dehors…
du coup le lendemain nous avons eu du mal à rejoindre la rivière, les petits courts d’eau ayant largement grossis !!!

Nous rentrons au camp en bateau, puis retour à Rurre, sous le soleil

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Ce fut une super expérience, avec un peu trop d’insectes à mon goût…

Rurrenabaque

Mardi dernier, me voilà partie pour Rurrenabaque, Rurre pour les intimes, à 200 m d’altitude, donc je descends de quasiment 4 000 mètres !
Heureusement, mon vol n’est pas annulé, après les difficultés que j’ai eu pour acheter mon billet… l’avion est tout petit, donc les places partent vite, et surtout les vols sont annulés pour un rien, brouillard, pluie… herbe…

Donc me voilà à l’aéroport, l’embarquement se fait en retard, mais rapidement, vu la taille de l’avion

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à l’intérieur, 19 places, impossible de se tenir debout

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et les pilotes

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pas très rassurée, je me dit qu’il vaudrait mieux que tout se passe bien, car l’avion n’a pas l’air de pouvoir résister à grand chose….

Après 40 minutes de vol en passant à côté des sommets enneigés, nous arrivons à Rurre, atterissage sur l’herbe,

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et voilà l’aéroport
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et changement de température, il fait chaud et humide, un temps amazonien quoi !

A Rurre, je trouve un petit hôtel pas cher, et je rencontre Louise, une australienne.

Je profites de l’après midi pour manger un bout et pour faire un petit tour dans la ville.
Je trouve ça très chouette, la ville n’est pas très grande, 12 000 habitants, et on fait vite le tour du centre. Quel changement avec ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant !

une végétation luxuriante

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des fleurs de toutes les couleurs

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des routes en terres, et à part les 2, 3 rues principales, les maisons sont plus des cabanes

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La ville est au bord du rio Béni

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qui sert donc de voie de communication
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avec les motos, scooter et motos taxis pour circuler dans la ville. Il n’y a pour ainsi dire pas de voitures ici.

Après cette petite promenade de reconnaissance, je pars à la recherche d’une agence pour partir dans la jungle et dans la pampa. Les agences ne manquent pas, c’est très touristique ici. Je fais donc le tour avant de me décider pour partir le lendemain pour 3 jours dans la jungle. Voyager seul ici est impossible, et je ne me voyais vraiment pas partir me perde toute seule dans la jungle avec toutes les bestioles qu’il y a là bas…
Comment choisir une agence ? première règle, éviter les groupes d’israéliens ! et oui, après l’armée, ceux-ci partent voyager en groupe de 15 – 20 (j’en avais une douzaine dans l’avion), et surtout pour faire la fête, et parfois partir sans payer… tout est prévu pour eux ici, beaucoup de pancartes, de menus sont en hébreu… bref, pour un tour tranquille, éviter les israéliens en groupe !
Ce que je fais, et voilà mon tour réservé pour le lendemain…

Le soir, je vais dîner avec Louise, dans un resto tenu par un français : je commande une pièce de boeuf saignante (ce qu’ils ne savent normalement pas faire en Bolivie), sauce roquefort : le bonheur !!!

Le lendemain, je me prépare à partir, mais je ne suis pas très bien, un peu malade… et coup de chance, le tour est annulé, les 2 personnes qui devaient partir avec moi ne sont pas arrivées de La Paz. Comme je ne suis pas en grande forme, ça m’arrange !
Je me repose une bonne partie de la journée, et repars à la recherche d’une agence : je change, et je pars avec une agence un peu plus chère, mais plus « écotouriste ».

Je partirais avec la même agence pour la pampa, mais pour détailler tout ça, je vais faire des post particuliers.

Au final, je n’ai pas trop vu Rurre, je n’ai fait qu’y passer entre 2 tours. Mais j’ai vraiment bien aimé la ville et l’ambiance, et les gens ici sont beaucoup plus acceuillants et sympas que dans les montagnes, et c’est bien agréable !

Entre les 2 tours, je retourne au même hôtel, mais là plus de Louise, qui était partie le lendemain de mon arrivée, mais des ouvriers boliviens, j’étais beaucoup moins à l’aise…
Au retour du 2eme tour, je change donc d’hostel, et je vais dans un un peu plus cher, mais plus agréable aussi avec une cour, des hamacs, tranquille quoi ! Il faut dire que j’avais prévu de rester tranquillement à Rurre une journée avant de retourner sur La Paz, mais changement de programme !

Je devais repartir le mercredi, puis mon vol a été décalé au jeudi, puis remis au mercredi, ils sont d’une organisation impressionnante chez Amazonias, la compagnie aérienne, et il faut toujours aller demander, car ce n’est pas eux qui vous préviendront d’un changement d’avion…
J’y retourne donc pour vérification mardi matin. Là on me dit que mon vol est bien pour le lendemain, mais qu’il pleut actuellement à Santa Cruz, et que ça devrait arriver à Rurrenabaque le lendemain, pour 2 ou 3 jours, et que par conséquent, les vols risquent d’être annulés pour ce même laps de temps… et j’ai mes parents qui arrivent vendredi, il faut donc que je sois à La Paz jeudi soir au plus tard…
L’hôtesse me dit que si je veux, il y a de la place le jour même, dans l’avion de 13 h 10, que la navette part à 11 h 50… et il est 10 h 40… mais je ne veux pas prendre de risques, alors je retourne en vitesse à l’hôtel pour faire mon sac, je vais à la laverie récupérer mon linge, qui du coup est encore mouillé… et une heure plus tard, me voilà prête à partir !
Le ciel se couvre, et j’ai peur jusqu’au dernier moment que le vol soit annulé, mais c’est bon, on décolle !
Un petit orage en arrivant sur La Paz, les éclairs, qui ne sont pas très rassurants quand on est dans un petit coucou comme le notre, et les boutons qui se mettent à clignoter rouge pendant 2 secondes dans le cockpit, mais au final on arrive sains et saufs… et on perd au moins 20 degrés…à La Paz il fait 12 degrés sous la pluie…. J’étais bien là bas quand même !!

Gros coup de coeur pour l’Amazonie, pour ses paysages, son climat (j’aime la chaleur ! et malgré l’humidité), et des gens beaucoup plus sympathiques que dans le reste du pays !

Sorata

Je suis partie de Sucre mercredi dernier, direction La Paz.
Après un trajet de bus de 15 h au lieu de 12 h, car le bus est tombé en panne, je suis arrivée à La Paz vers 11 h du matin.
J’ai donc l’après midi pour m’organiser sur la suite du voyage et visiter un peu.
J’ai trouvé La Paz très sympa, animée, avec des petites ruelles, une bonne première impression ! Mais je referai un article dessus, car au final, je n’y suis restée qu’une demi-journée.
Après avoir réussi à trouver des billets d’avion pour aller dans la jungle, départ mardi (aujourd’hui…), je me décide pour partir dès le lendemain, vendredi, pour Sorata, une petite ville à 2 600 mètres d’altitude, plus tranquille et moins froide que La Paz.

Me voilà donc partie en minibus, tout ce qu’il y a de plus inconfortable, pas de place pour les jambes, je n’imagine même pas un grand là dedans, déjà que moi j’ai les genoux qui touchent largement. Mais bon, pas le choix, il n’y a pas de bus pour aller là bas, et ce n’est que 3 heures…
Et pendant le trajet, première pluie depuis que j’ai commencé mon voyage. Et bien sur, il faut que ça tombe le jour où j’ai mis mon sac à dos sur le toit du minibus !! mais avec la housse de pluie et vu qu’il n’ a pas plu trop fort, tout va bien !

Je trouve un petit hôtel sympa et pas cher, mais encore avec personne dedans, à croire que je choisi toujours les mauvais !
Mais en me promenant dans la ville, je passe devant un autre hostel avec terrasse, du coup je rentre pour discuter avec les gens, et voilà comment on se fait des amis ! Je suis quand même restée dans mon hôtel, car j’avais la flemme de bouger, mais au final j’ai passé plus de temps sur la terrasse de l’autre hostel que dans le mien.

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La ville est sympa, toute petite, environ 1 200 habitants

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avec une belle vue, d’où qu’on soit, et notamment sur les sommets a plus de 6 000 mètres, que l’on aperçoit quand ils veulent bien sortir des nuages

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et une joli petit marché, comme toujours

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Avec mes nouveaux amis, 2 américains et un hollandais, nous décidons de partir vers la gruta de San Pedro, qui a priori ne vaut pas le coup, mais la ballade pour y aller, si ! Donc nous voilà partis, pour 11 km, aller, mais vu que c’est à peu près plat, et que je suis partie avec mon petit sac à dos, nickel !

Effectivement, les paysages sont chouettes, mais ça rejoint un peu ceux que j’ai déjà vus à Sucre

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Voilà la fleur la plus haute du monde, qui peut atteindre 10 mètres

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et la pause déjeuner, bien méritée !

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vous remarquerez, c’est plutôt sain, il faut dire que je commence à en avoir marre de leur nourriture qui baigne dans l’huile, mais c’est bien difficile de trouver autre chose !!

Et au retour, il commence à pleuvoir, doucement d’abord, puis bien, fort, on a donc essayé de trouver des abris où l’on pouvait.
D’abord sous un rocher, mais qui, au bout d’un moment s’est mis à nous goutter dessus

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puis sous le toit d’une maison, beaucoup plus efficace

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et enfin, le soleil est revenu, et les paysages étaient encore plus beaux, avec de plus belles couleurs

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voilà le petit village de sorata

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et on est rentrés à temps, car vers 17 heures, il s’est mis à pleuvoir non stop jusqu’à 20 heures, avec de l’orage et tout et tout !!
J’en ai profité pour bouquiner tranquillement dans ma chambre, ça faut du bien aussi !

Le lendemain, nous sommes descendus jusqu’à la rivière

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Je ne me suis pas baignée, l’eau descend quand même du glacier !!! et effectivement il paraît qu’elle était bien froide !!!

Je décide de partir tranquillement le lendemain, lundi, pour être à La Paz pas trop tard, et prendre mon vol pour rurrenabaque le mardi.
Mais quand j’arrive devant les minibus, on me dit qu’il y a un bloqueo, c’est à dire qu’il bloquent les routes jusqu’à ce qu’ils aient obtenu ce qu’ils voulaient… C’est le seul pays pire que la France au niveau grèves ! Ils n’arrêtent pas de tout bloquer !!
Du coup, les minibus partaient quand même, mais en faisant un grand détour, 6 heures de minibus sur des routes en terre au lieu de 3 heures sur du bitume, et 3 fois plus cher !!
Mais bon je n’avais pas le choix, donc je suis parties pour ce long voyage plein de poussière et épuisant dans ce minibus pas bien confortable, qui en plus sentait l’essence, ce qui n’était pas bien rassurant…

Mais je suis arrivée à bon port, et me voilà prête pour partir en Amazonie, où je n’aurais peut être pas internet pour communiquer…
Je rentre dans un peu plus d’une semaine…

Treck dans la cordillera

En arrivant à Sucre, je suis partie me renseigner pour un treck, dont m’avait parlé Anne.
A l’agence, on me propose un départ le lendemain matin, ou 2 jours plus tard. Dilemme ! Je me décide pour le lendemain matin, car je me dis qu’attendre deux jours à Sucre, je ne suis pas sure de trouver à m’occuper.
Donc départ samedi matin, 5 h 45, ça va être dur, déjà que je manque de sommeil…
Et en plus je sors le vendredi soir, pas trop tard, mais le temps de faire mon sac, il est 23 h 30, pour un lever à 4 h 45, ça va pas beaucoup quand même…

Nous partons donc en treck pour 2 jours et 2 nuits, avec la nourriture dans la sac à dos, ça fait tout de suite 8 à 10 kg : le sac lui même, mes affaires ( pas grand chose…), les repas, et litres d’eau … et franchement, au niveau organisation, emmener plein de légumes pour un treck, j’ai trouve ça pas top : pas de sucres lents, et en plus c’est lourd !!
Donc je pars avec Elvis, notre guide bolivien, adorable, Thomas, un belge, Laura, une irlandaise, Steve, un américain, et Elisabeth, américaine aussi, et qui travaille dans l’agence en tant que volontaire. Petit groupe sympa, et c’est sympa de jongler entre le français, l’anglais et l’espagnol tout le temps.

Par contre le treck, c’était super dur pour moi…. ça m’apprendra à ne pas faire de sport !!

Premier jour : 17 km, avec environ 1 000 mètres de dénivelé, on part de 3 500 mètres d’altitude.
Au début, ça descend, sur le chemin des incas, donc ça va. Mais on marche 4 h 30 avant la pause déjeuner, et je commence déjà à être crevée et à avoir mal aux jambes… et le plus dur reste à venir, après déjeuner, ça monte !
Forcément, j’étais à la traîne, mais pas tant que ça ! et plus je m’arrêtais toutes les 2 minutes pour prendre des photos…
Bref, j’en ai bavé, mais les paysages étaient magnifiques…

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…mais j’ai passé la journée à me demander si ça valait vraiment le coup !
Heureusement que je ne connaissais pas trop les gens, comme ça je n’ai pas pu trop me plaindre…
Dans l’après-midi, on a pris de la coca, et c’est vrai que ça aide, au moins dans la tête, je ruminais beaucoup moins après. Par contre, niveau fatigue et mal aux jambes, ça ne m’a rien fait !!

Je ne vais pas m’apesentir sur mes états d’âmes pendant tout treck, et je vais plutôt vous montrer les photos !
Ce qui est impressionnant ici, c’est toutes ces roches de couleurs différentes, mais si proches, ça donne vraiment des superbes paysages.

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Et les paysages étaient variés, surtout le premier jour, on a vu plein de belles choses

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Le premier soir, nous arrivons au cratère de Maragua.
Personne ne sait vraiment ce que c’est, un trou de météorite, un ancien volcan, ou juste un mouvement de la terre…
Bon, un cratère, c’est plutôt une cuvette, pas si profonde que ça (enfin je ne disais pas la même chose quand il a fallu remonter le lendemain matin…)

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Nous arrivons vers 17 heures dans les cabañas de la communauté, je suis crevée, mal aux jambes…
mais la maison est confortable, et surtout, les lits aussi !! d’ailleurs on s’est couchés à 9 h !

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Le lendemain, il faut repartir, 15 km, et encore 1 000 mètres de dénivelé.
J’ai hésité à repartir, il y avait des camions qui repartaient de Maragua pour Sucre, mais bon je me suis dit qu’il fallait que je me force un peu, et Elvis m’avait dit que le plus dur était passé, ce qui était complètement faux !!!
On est monté toute la matinée, et plus que la veille ! C’était dur, mais je montais à mon rythme, soit à peu près 2km / heure… et tout ce temps là, je me disais, plus jamais ça !!! mais aussi, comment certains d’entre vous peuvent-ils prendre du plaisir à marcher ?

Les paysages étaient toujours chouettes, mais moins variés

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Après déjeuner, nous avons vu des empruntes de dinosaures, si si des vraies, paraît-il !

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Et surtout, nous avons traversé plus de villages, et rencontré plus de monde. Elvis donnait de la coca aux plus âgées, et nous distribuions des fruits aux enfants

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Pendant une pause bien méritée, une petite fille m’a demandé de la prendre en photo, c’est tellement rare, d’habitude, ils refusent tout le temps

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En rentrant, j’en ai fait imprimer quelques unes, et les ai données à l’agence, pour qu’elle puisse les avoir. J’espère qu’elles arriveront jusqu’à elle…

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Le soir, nous arrivons à Potolo, et dormons encore dans les cabañas de la communauté, mais après avoir attendu les clés pendant 2 heures, en attendant que leurs détenteurs rentrent des champs…

Le lendemain, nous prenons le bus pour rentrer à Sucre, après une petite frayeur pour nos sacs à dos, en soute avec un troupeau de chèvres et de moutons. Mais ils sont arrivés sains et saufs (les sacs..)

Bilan de ce treck : c’était magnifique, mais dur…. donc 2 solutions, soit je n’en fait plus jamais, soit j’en fait plus pour que ce soit moins dur. Et vu que j’oublie toujours la douleur pour ne garder que les bons moment, je pense que je réessaierai, mais sans gros sac à dos, et si possible sur un terrain un peu plus plat…

Santa Cruz, un peu, et Sucre

Je me rends compte que ça fait un moment que je n’ai pas écrit…

De Tarija, j’avais prévu d’aller à Santa Cruz, ce que j’ai fait. J’ai pris l’avion, car les 15 heures de bus boliviens, je n’y tenais pas trop (surtout qu’il n’y avait que des bus normaux, c’est à dire avec des sièges quine s’allongeaient pas…), et l’avion ne coûtait « que » 50 €.
Je suis donc arrivée à Santa Cruz en début d’après midi. Premier constat : il fait chaud et humide, on se croirait en Asie ! Santa Cruz n’est qu’à 1 000 mètres d’altitude, et proche de l’Equateur. J’aime la chaleur, donc pas de problème pour moi.
Par contre je pars à la recherche d’un hostel et il n’y en a pas beaucoup… ou les chambres ne sont dispo que 3 heures plus tard…
Je finis donc par aller à un hôtel avec piscine recommandé par le lonely, un peu plus cher, 50 bolivianos, mais tant pis ! En fait c’est beaucoup plus cher, 100 bolivianos en dortoir (mais je suis toute seule dedans et j’ai ma salle de bain perso !)… ça fait 45 minutes que je marche avec mon sac, ras le bol, tant pis, je reste là !

En plus il n’y a personne dans cet hôtel !!!
Bref je pars faire un tour en ville en ruminant, forcément la ville ne me plaît pas et je décide de repartir dès le lendemain !
Je voulais aller dans le Pantanal, mais comme c’est la basse saison touristique, je me dis que ça ne sert à rien d’y aller si je ne rencontre personne là bas pour faire un tour de 2-3 jours en bateau… Et oui, voilà un des inconvénients de voyager seule, pour visiter certains coins, il faut être plusieurs, et donc trouver des amis…

En rentrant à l’hôtel, je vois 2 filles en train de discuter dans le jardin, je leur saute dessus ! Enfin des amis !!!
Je dîne avec l’une d’elle le soir, et reste quasiment toute la journée avec Anne, une française, le lendemain. Car en fait je ne suis pas partie, car je n’avais rien préparé et du coup il fallait que je me lève tôt pour aller voir les horaires de bus et d’avion… j’ai donc décidé de faire une grasse mat, de profiter du « luxe » de l’hôtel, et de partir le lendemain, en avion encore… mais après j’arrête, ça suffit, je vais exploser mon budget sinon, même si ça reste vraiment pas cher…

Donc me voilà arrivée à Sucre, en avion, vendredi en fin de matinée.
La ville est jolie, toute blanche, une belle ville coloniale.

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Je vais dans un hostel, je rencontre du monde. Il y a beaucoup de touristes et beaucoup de Français !!!
Je passe la soirée avec Joseph et Chloé, des français, et on va boire un verre avec d’autres français de l’hostel.
Sur la place, il y a des groupes de danseurs et musiciens, qui font de la pub pour la carnaval d’Oruro. C’est super sympa à regarder.

Mais je ne rentre pas trop tard, et je ne bois pas trop, car le lendemain, je pars pour un treck de 2 jours… et oui… mais je raconterais ça dans un post à part !

Rentrée crevée de mon treck lundi midi, je retourne à mon hostel où je rencontre 2 nouvelles françaises.
Lundi soir, je pars dans un petit resto français manger une fondue savoyarde, bon, vu que ce ne sont pas les mêmes fromages, ce n’est pas non plus le même goût, mais quand même, ça fait du bien !
J’y rencontre 2 boliviens, avec qui je reste boire un verre ou 2, à discuter, avec le patron français aussi, qui ne parle pas espagnol, mais il ne vit ici que depuis 11 ans…

Et mardi soir, je commence la soirée avec Justine et Mélanie, les 2 françaises, Joseph qui est rentré de son treck, et Nikolas, un allemand.

On rejoins ensuite Sarah et Morgan, les néo zelandaises rencontrées pendant le tour du salar d’uyuni, pour un concert de jazz. en fait c’est du jazz, mais pas que, mais c’était sympa.

Je suis donc restée 2 jours de plus, histoire de me poser un peu, et je reprends un bus de nuit pour La Paz mercredi soir.

Voilà quelques photos de plus de la ville

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la fac de droit

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et un joli parc avec une fausse tour eiffel (mais toute petite), a priori construite par Gustave lui-même, enfin c’est ce que m’ont dit les autres français, mais je n’en ai aucune certitude

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et cette enseigne de restaurant, qu’il me semble avoir déjà vue quelque part….

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Voilà ces quelques jours à Sucre, qui est une ville sympa, mais il n’y a pas non plus grand chose à faire. Mais j’étais contente de me poser un peu, surtout après mon treck….