Le lendemain, je pars visiter le village de Mongui, à une quarantaine de minutes de bus de Sogamoso, un beau village traditionnel m’a-t-on dit.
Et c’est vrai, l’arrivée sur la place centrale est vraiment belle.

Ici, la spécialité, ce ne sont pas les oignons, mais les ballons, de foot, de basket et autres… c’est rigolo. Ils en sont fiers, la statues sur la place principale le montrent :

La dame fabriquant un ballon (je ne m’en étais pas rendue compte sur place, c’est en regardant mes photos que j’ai vu qu’elle avait un ballon dans les mains)

et une statue de ballon, tout simplement, qui fait un peu penser à la coupe du monde de foot, mais qui, en regardant bien, nous explique qu’il y  ici un festival du ballon, et oui…

Sur la place principale, il y a plusieurs magasins de… ballons bien sur !

Et j’arrête avec tous ces ballons, mais c’est le village qui veut ça !!
Et je pars visiter le reste.

Le village n’est pas très grand, mais surtout paraît mort, je ne croise pour ainsi dire personne dans les rues ; mais je sais que des gens y habitent car de quasiment toutes les maisons, sort de la musique, souvent de la Salsa, c’est plutôt chouette.

Ete une habitante (qui est sortie de chez elle  !) en  » habit traditionnel  » de la région.

Les autres ne sortent pas mais m’espionnent par la fenêtre (j’en ai vu au moins 2 !), et oui, je ne suis pas d’ici et ça se voit !!

En arrivant sur le pont, je vois que la crèche est encore d’actualité… mais en m’approchant de plus près, je trouve que Marie, Jospeh et les Rois Mages font un peu peur quand même, et pas de Jésus en vue !

Et une photo prise d’un peu plus loin pour ne pas finir sur ces magnifiques mais effrayantes « oeuvres »

Mongui est très mignon et tranquille… mais en 2 heures maximum on en fait le tour. Je rentre donc à Sogamoso assez tôt, ce qui est parfait car je dois rentrer à Bogota le soir même pour avoir mon avion le lendemain matin.
J’ai vraiment aimé le coin, et il y a encore plein de villages à voir, notamment celui dans lequel ils fabriquent les ponchos !

Je pars direction Sogamoso, à 4  heures de bus au nord de Bogota, et là je m’installe dans la Finca San Pedro, avec un grand parc, des dortoirs sympas et un stage intensif de yoga… très peu  pour moi, mais on a un peu l’impression qu’il y a une secte ici… Heureusement, je rencontre Thomas et jacob qui ne font pas le stage et qui sont « normaux ». Thomas est un français qui voyage pour un an et Jacob un danois qui a acheté un pick up et descends le continent Américain depuis déjà 1 an et demi, avec au  moins la même chose à venir ! Il a plein d’expériences intéressantes à raconter.

Le premier jour, je n’arrive que vers 4 heures, donc pas le temps de faire grand chose, je pars donc découvrir la ville de Sogamoso. Rien de magnifique, mais je vous mets quand même une photo de l’église, surement le bâtiment le plus interessant architecturalement,

mais la ville est très vivante (surtout pour un lundi après midi ), avec plein de magasins et de monde dans les rues. J’aime bien.

Mais je ne suis pas venue pour ça mais pour voir le lago de Tota, où je pars le lendemain matin. C’est finalement assez loin, presque 2 heures en tout, alors que tout c’est bien goupillé et que je n’ai attendu aucun de mes 2 bus. Mais comme les paysages sont magnifiques, ça passe tout seul !
C’est juste frustrant d’être dans le bus et de ne pas pouvoir s’arrêter prendre de belles photos.

Je change de bus à Aquetania, le temps de prendre la place centrale et l’église en photo

et je saute dans la bus d’après, en gardant mon appareil photo, des photos prises du bus, c’est mieux que rien…
Le lac est à plus de 3 000 mètres d’altitude et c’est le plus grand de Colombie, et ses alentours sonr réputés pour la culture… des oignons ! 70 % de a production colombienne est ici !
Donc nous avons des champs d’oignons tout autour du lac

Enfin, j’arrive à Playa Blanca, mon point de chute au sud du lac pour me poser et bronzer un peu !

C’est très joli, l’eau est super claire, mais fraîche, je ne suis pas folle, je ne me baigne pas !
En plus il ne fait pas chaud dehors, il y a un petit vent… ça va allongée sur le sable, je peux quand même me mettre en maillot, il fait grand beau, pas de nuages au dessus de moi, heureusement, car des qu’il y en a un petit, ça caille !
Mais ça bronze bien aussi, pas loin de l’équateur et à 3 000 mètres d’altitude, j’ai bien vu et senti, le soir, les bouts de peau où j’avais malencontreusement omis de mettre de la crême solaire, beaux coups de soleil, mais sur des petites zones, alors ça va!!

Je reste environ 4 heures sur la plage, à dormir, lire et déjeuner, et je continue le tour du lac à pied, en attendant le bus (1 par heure). ça me plait de marcher, et la route n’est pas vraiment passante. En plus ça me permet de prendre plus de photos !

une maison sur le bord de la route avec une pub pour la bière poker, la bière pas chère d’ici,

et une petite dernière parceque je trouvais ça marrant

J’attrape le bus juste quand la route quitte les bords du lac, parfait !
Il va jusqu’au village de Tota où j’attends le prochain bus pour Sogamoso, l’occasion de prendre quelques photos des gens cette fois-ci.

Les écolières attendant leur bus

Le couple en « habit traditionnel », tout le monde ici porte poncho et chapeau.

et mes 3 copines, qui étaient ravies que je les prenne en photo, et qui se sont trouvées très bien sur la photo 😉

Et mon 2ème bus arrivant, je suis repartie !

Belle journée autour de ce lac magnifique.

Me revoilà en Colombie !
J’avais beaucoup aimé ce pays et ses habitants lors de mon tour du monde et m’étais promis d’y retourner. Des promos sur les vols m’ont donné un bon prétexte pour revenir !

J’arrive à Bogota, que je n’avais pas vue la première fois.
A l’arrivée à l’aéroport, je retrouve ces gens charmants. Mon chauffeur de taxi me propose un échange culturel : je lui apprend le français (enfin 3, 4 mots) et il me corrige mon espagnol. Sachant que je n’ai pas parlé depuis un an, que je suis levée depuis près de 20 heures et que j’ai 6 heures de décalage horaire, il y a du boulot !! Mais bon, on arrive quand même à échanger.

J’arrive à l’hôtel en début de soirée, je trouve un petit resto pas loin ( je ne sais pas trop si c’est sur de se balader seule la nuit) et au lit !

Le lendemain matin, je rencontre mon voisin de dortoir, Sergio, qui dormait déjà quand je suis rentrée la veille à 21 heures… Il est portugais et parle très bien espagnol, beaucoup mieux qu’anglais, alors nous parlerons en espagnol. Nous décidons d’aller voir le musée Botero ensemble, mais on s’est levés trop tôt, il nous reste 1 heure 30 avant l’ouverture, nous partons donc à la découverte de la ville et plus précisément du quartier (touristique) de la Candelaria.

La place Simon Bolivar

des ruelles sympas

Et finalement le musée, jolie maison

et les oeuvres de Botero (artiste colombien toujours en vie) sont plutôt chouettes (même si je n’en accrocherai sûrement pas chez moi…) et surtout décomplexent fortement puisqu’ils ne peint et sculpte que des gens et des animaux « gordos », soit ronds…

y compris Mona Lisa

et Jésus himself !

En tous cas, il a bien identifié les différences physiques homme/femme :

C’est vrai qu’on n’est pas fichus pareil…

Après la visite du musée, j’aimerais bien me débarrasser de Sergio, qui est gentil mais à qui je n’ai pas grand chose à dire, et en plus 3 heures à parler espagnol, je suis crevée ! La voilà mon excuse, je vais faire une sieste !
Ce que je fais, je n’ai donc pas menti… et Sergio part visiter une autre partie de la ville.
Quand je me réveille, je pars à la découverte du quartier comme j’aime, toute seule et à mon rythme !

Je croise par hasard un défilé de la garde présidentielle, c’est chouette avec la musique et tout le monde qui regarde.

Au passage, vous pourrez admirer les belles chaussures de ces petits gars en rouge et vert 😉

Je suis le mouvement et la parade, ça me fait visiter !

Une fois qu’on les a raccompagnés à la caserne, je repars explorer le environs.

Le palais présidentiel

Une petite pause dans l’église Santa Clara, dorée…

Les maisons colorées et le « street art », assez présent dans le quartier

Et voilà, une journée à Bogota, que j’ai bien aimé finalement, enfin ce que j’en ai vu, c’est à dire un quartier ; je sais qu’il y a plein d’autres coins à voir, mais je fais le choix de ne pas rester en ville et de partir plus vers les villages et la campagne.

Les alentours de Cordoba sont vraiment beau, même si je n’ai pas eu le temps de tout voir, il faudra que j’y retourne !

Je commence par le nord, direction La Cumbre pour faire du parapente, c’est assez réputé, il y a notamment eu des épreuves de coupe du monde.
C’est 2-3 heures en bus, sauf que la nuit avant mon départ, il a plu, plu, plu…. et du coup les routes sont inondées, j’ai cru ne jamais pouvoir arriver, voyant les bus partis avant nous faire demi-tour car il ne pouvaient pas passer au niveau d’un pont… peut être parceque nous sommes partis plus tard (comme quoi ce n’est pas toujours bien de se lever tôt !!) et que la décrue avait commencée, nous sommes passés !

Le village de La Cumbre n’est pas très intéressant en soit, mais j’y allais pour le parapente.
Le lendemain on vient me chercher et c’est parti pour 3/4 d’heure de parapente en duo ! C’est impressionnant et parfait pour moi qui aime les sensations fortes, car autant ça peut être tranquille, autant quand l’instructeur se met à faire tourner le parapente sur lui même, c’est beaucoup plus flippant !

A refaire, en France a priori… ça a beaucoup amusé mon instructeur que je vienne essayer le parapente en Argentine alors que selon lui les meilleurs sites sont en France…

Après cette journée dans les airs, je décide de partir de La Cumbre et repars vers le Sud de Cordoba, à Villa General Belgrano, décrite dans le Lonely Planet comme un village allemand qui a gardé son âme, avec les habitants qui parlent toujours allemand et tout et tout…
A final on se croirait plutôt dans un parc d’attractions aux couleurs de l’Allemagne avec tout ce qu’il faut pour les touristes… pas vraiment authentique…

Heureusement que j’étais dans un hostel sympa avec un grand parc et une piscine !

Après une journée là bas, je pars à la Cumbrecita, à une heure de Villa General Belgrano, pour la journée seulement car j’ai un bus le soir même pour Buenos Aires.
Arrivée dans le petit village, j’ai un peu peur que ce soit encore un piège à touristes… c’est vrai qu’il y a beaucoup de monde, mais les alentours sont magnifiques. Pour ceux qui dorment sur place, ce que je conseille vivement, il faut faire les coins touristiques avant les premiers bus, et partir ensuite faire les balades.
J’en ai fait à peine une, car je devais rentrer à temps pour attraper mon bus, mais j’ai regreté, car j’ai vraiment trouvé que c’était superbe ! Encore une raison de revenir !!

Voilà pour la région de Cordoba, il y a plein d’autres coins qui ont l’air chouettes… next time…

Après Cordoba, je suis partie vers Buenos Aires et l’Uruguay….

Après 2, 5 semaines en Patagonie, je me dis qu’il est temps de changer un peu et de partir un peu plus vers le Nord (en plus il y fait plus chaud !!). Je laisse Annabelle, qui a plus de temps, continuer de remonter tranquillement et je prends un vol vers Cordoba (plus rapide que la trentaine d’heures de bus….

Cordoba est une ville vraiment agréable, avec un quartier historique, et le quartier des bars et des sorties (qui sont à 15 minutes à pied l’un de l’autre). Je vais m’installer…. dans le quartiers des sorties, dans un hostel vraiment sympa, que je conseille : Rivera Hostel, tenu par un frère et une soeur super motivés, super dispo, et qui organisent des sorties tous les soirs. Si vous passez dans le coin, je vous le conseille !

A peine arrivée, je pars à la découverte de la ville, et j’ai vraiment un coup de coeur. Non qu’elle soit la plus belle que j’ai vue, mais elle est vraiment agréable, avec un grand parc ,

Il y a aussi beaucoup d’art de rue et d’oeuvres originales :

et une sorte de mémorial à l’entrée du parc, pour célébrer les 200 ans d’indépendance, avec un anneau par année

et forcément j’ai cherché la meilleure année, mon année de naissance ….

Le centre ville historique est petit mais joli, avec des rues piétonnes.

Je conseille fortement le musée gratuit sur la période de la dictature et les disparitions des opposants, qui est dans une ancienne « prison ». c’est dur mais vraiment intéressant.

Et le quartier des sorties, plus coloré, plutôt mort la journée, mais qui se réveille en début de soirée avec des bars et des resto partout :

Une ville vraiment agréable, peut être plus pour vivre que pour visiter, mais à faire si vous passez en Argentine ! Surtout que les environs sont vraiment chouettes aussi.

Bariloche, la régions des lacs, la Suisse argentine….

La ville est touristique,  mais agréable, au bord du lac, et comme la Suisse de chez nous, il y a plein de chocolatiers et quelques restaurants de fondues.

Mais l’intérêt de la région, ce sont les lacs : nous partons donc faire le tour des lacs (ceux qui ne sont pas trop loin) en vélo. Nous avons le choix de louer les vélos directement à Bariloche, mais dans ce cas ça faisait presque 60 km dans la journée, un eu trop pour des grandes sportives comme nous !
Nous avons donc pris un bus qui nous emmenait au début de la belle route, et là, un louer de vélo a eu la bonne idée de s’installer, plus qu’une vingtaine de km ! c’est bien assez, et rapidement, nous avons décidé de pousser le vélo dès que ça montait !

Les paysages sont magnifiques, beaucoup plus verts que dans le reste de la patagonie (faut dire qu’on est à la limite).

Une journée de vélo et ma dernière journée avec Annabelle. Et oui, ça fait 2 semaines et demi qu’on est en Patagonie, et sur mes 5 semaines j’ai aussi envie de voir autre chose. Pourtant la région est belle, et il y a la route des 7 lacs à faire… pour une autre fois…

Je prends donc un vol le soir direction Cordoba (avec un stop d’une journée à Buenos Aires).

Comme nous restons quelques jours à Esquel, nous décidons de changer un peu du touristique et des visite et nous partons faire du rafting !

C’est la classe !! Mais nous avons été un peu déçues car franchement ça ne bougeait pas beaucoup, on n’aurait pas eu de soucis en canoé… donc pas grand chose à raconter…

Le lendemain, nous sommes allées, toujours en stop, à Cholila pour la feria del asado, la fête du barbecue ! C’est notre ami Matias (qui nous avait pris en stop, il faut suivre !!) qui nous a dit qu’elle avait lieu ce week-end là, alors on n’a pas pu la rater, l’asado c’est la culture argentine !
Pour celles (et ceux) que ça intéresse, Cholila c’est aussi là qu’habite Florent Pagny… et avant qu’on ne me pose la question, je ne l’ai pas vu, alors je n’ai pas pu lui dire bonjour !!

Donc revenons à la feria del asado, elle a lieu dans un grand parc, comme un festival, d’ailleurs il y  des groupes de musiques en live, plein de cargottes qui vendent à manger…

Et bien sur, du barbecue en veux-tu en voilà, je n’ai jamais vu autant de viande !

ça donne envie, non ? c’est juste dommage qu’ils la fassent trop cuire (au goût des français…).
Et encore, ça c’était le midi, nous sommes reparties en fin d’après midi, et ils en rajoutaient encore et encore.

Et c’est dans cette région que nous avons vu le plus de bêrets, beaucoup plus qu’en France, quoiqu’on en dise…

Et comme tout bon festival, il y a plein de stands qui vendent tout et n’importe quoi, et notamment les équipements de gaucho, ces cowboys argentins.

Retour en stop, mais nous avons mis plus de temps que d’habitude à trouver un chauffeur : plus d’1/2 heure ! Il faut dire que nous avons fait du stop sur la route par laquelle nous sommes arrivées, car c’est un raccourci, mais une route de terre..

Le lendemain, direction le parque national Los Alerces, avec Martha. Du coup on y va en voiture, ce qui nous arrange bien, car c’est compliqué d’y aller en transports en commun, il y a bien un bus, mais qui fait le grand tour et du coup il faut quasiment 3 heures pour arriver (contre à peine 1 en voiture).
Et sur place, la voiture est bien pratique aussi, car ce n’est pas vraiment un parc comme on peut l’imaginer, avec plein de chemins de rando, c’est plutôt un parc où les locaux viennent passer le week-end ou leurs vacances, en camping. Donc la voiture nous a permis d’en voir pas mal.

Le parc est vraiment joli, c’est dommage que nous n’ayons pas eu très beau temps. On s’y serat bienvues y passer 2,3 jours avec notre tente.

Et nous voilà avec Martha

Le lendemain nous repartons, 4 jours et 5 nuits de squat, je crois que c’était suffisant pour Martha comme pour nous !